Les implants dentaires permettent de remplacer une ou plusieurs dents absentes. Toutefois, leur succès repose sur un environnement bucco-dentaire sain. La parodontie, qui concerne les tissus de soutien de la dent, joue un rôle central. En effet, une maladie parodontale active peut compromettre l’intégration de l’implant. Ainsi, avant de poser un implant, il faut évaluer la santé parodontale.
Pourquoi faut-il une gencive saine avant de poser un implant ?
L’implant est une vis en titane insérée dans l’os de la mâchoire. Il remplace la racine d’une dent absente. Ensuite, le praticien fixe une couronne ou une prothèse sur cet implant. Ainsi, le patient retrouve une fonction masticatoire et un confort quotidien.
Grâce à un phénomène biologique appelé ostéo-intégration, l’os entoure progressivement l’implant. Cependant, ce processus ne fonctionne que si l’environnement est sain. La présence de bactéries ou d’inflammations peut perturber cette phase cruciale. C’est pourquoi il faut assainir la bouche avant tout acte chirurgical.
La gencive protège les structures autour de l’implant. Dès qu’elle s’enflamme, elle favorise la perte osseuse. Par conséquent, une gencive en bon état permet à l’implant de rester stable. Le praticien doit donc s’assurer de l’absence d’inflammation chronique avant de commencer.
Quel est l’impact de la maladie parodontale sur les implants ?
La parodontite détruit progressivement les tissus qui entourent la dent. Elle touche la gencive, le ligament et l’os alvéolaire. En général, cette maladie apparaît à cause de l’accumulation de plaque dentaire. Si elle n’est pas traitée à temps, elle peut entraîner la chute des dents. De plus, certains facteurs aggravent la situation, comme le tabac ou le diabète.
Un patient qui a souffert de parodontite présente un risque plus élevé de complication implantaire. En effet, les bactéries responsables de la parodontite peuvent aussi affecter l’implant. Le tissu cicatriciel, l’inflammation persistante et la mémoire immunitaire du site peuvent influencer l’évolution. D’où l’importance d’un suivi régulier après la pose.
La péri-implantite est une inflammation autour d’un implant. Elle ressemble à une parodontite, mais touche un implant au lieu d’une dent naturelle. Rapidement, elle provoque une perte osseuse. En l’absence de traitement, l’implant peut se déchausser. C’est pourquoi il faut surveiller les signes d’alerte : saignement, douleur, rougeur, mobilité.
Quelles étapes suivre avant de poser un implant ?
Avant de poser un implant, le praticien effectue un examen clinique et radiologique. Il mesure la profondeur des poches parodontales. Il observe la stabilité des dents voisines et évalue la qualité de l’os. En complément, une radio panoramique ou un scanner 3D peut révéler des foyers invisibles à l’œil nu.
Lorsque le praticien identifie une gingivite ou une parodontite, il met en place un traitement. Il commence par un détartrage et un surfaçage radiculaire. Parfois, il propose une chirurgie parodontale. L’objectif consiste à éliminer les bactéries pathogènes. Ensuite, un temps de cicatrisation permet à la gencive de se stabiliser.
Même après la pose de l’implant, l’entretien reste capital. Un patient doit réaliser des contrôles réguliers, au minimum deux fois par an. À chaque visite, le praticien vérifie l’état de la gencive et mesure la stabilité de l’implant.
Comment éviter les complications à long terme ?
Chaque patient est unique. Certains présentent un risque plus élevé de récidive, surtout en cas de parodontite chronique. Dans ce cas, le praticien propose un protocole de maintenance renforcé. Il inclut des séances plus fréquentes et des conseils personnalisés.
Une bonne hygiène bucco-dentaire limite le développement de la plaque bactérienne. Pour cela, il faut se brosser les dents matin et soir. Cependant, cela ne suffit pas toujours. Il faut aussi utiliser du fil dentaire ou des brossettes interdentaires. Le praticien montre les bons gestes lors des visites de contrôle.
Un saignement spontané, une douleur localisée, un gonflement ou une mobilité de l’implant sont des signaux à ne pas ignorer. Dès l’apparition de ces symptômes, il faut consulter. En effet, un traitement précoce augmente les chances de sauver l’implant.
Quelles précautions chez les patients atteints de parodontite sévère ?
- Peut-on poser un implant malgré une parodontite avancée ?
Oui, mais sous conditions strictes. Tout d’abord, le praticien doit stopper l’évolution de la maladie. Ensuite, il attend une cicatrisation complète des tissus. Cette approche réduit le risque de récidive. Elle permet aussi une meilleure intégration de l’implant dans l’os.
- Comment renforcer le suivi dans ces cas ?
Le patient doit respecter une maintenance rigoureuse. Il s’engage à effectuer plusieurs contrôles annuels. Le praticien peut également travailler en binôme avec un parodontologiste. Ensemble, ils assurent un encadrement adapté au profil du patient. Ce suivi renforcé améliore la stabilité à long terme.
- Faut-il attendre après une extraction avant de poser un implant ?
Après l’extraction d’une dent atteinte de parodontite, il subsiste un foyer inflammatoire. Si l’on pose un implant trop tôt, l’os ne cicatrise pas correctement. Cela compromet la stabilité de l’implant. Pour éviter cela, il faut attendre entre 6 à 12 semaines selon le cas.
Le praticien observe l’évolution de la gencive et vérifie l’absence de signes d’infection. Dans certains cas, il réalise un contrôle radiographique. Ainsi, il s’assure que l’environnement est favorable avant l’intervention. Ce temps d’attente permet d’optimiser le résultat final.
Pourquoi coordonner implantologie et orthodontie ?
Lorsqu’un patient présente une parodontite, l’orthodontiste doit ajuster le traitement. En effet, déplacer une dent fragilisée peut aggraver la situation. En collaborant, les deux praticiens assurent une approche globale. Ensemble, ils sécurisent le parcours de soins.
Dans certains cas, l’orthodontie permet d’ouvrir un espace pour un futur implant. Il faut alors anticiper cette étape dès le début du traitement. Ainsi, le praticien prépare le terrain. Cette planification améliore l’intégration de l’implant, tant sur le plan fonctionnel qu’esthétique.
Au cabinet Amiral Park à Marseille, l’équipe prend en charge chaque patient de manière personnalisée. Avant la pose d’un implant, elle évalue l’état parodontal. Si nécessaire, elle met en place un traitement adapté. Ensuite, elle planifie la pose selon les critères cliniques.
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